NOUVELLE ETUDE : Quelle image ont les IRP auprès des salariés?

Pour 67% des répondants, les conditions de travail, la santé et la sécurité sont les 1ers sujets de mobilisation des représentants.

Depuis plusieurs mois Technologia mène l’enquête sur l’image que se font les salariés des représentants du personnel. Les résultats sont formels et valident ce que nous observons mission après mission sur le terrain, les représentants du personnel et leurs instances CHSCT comme CE, doivent continuer de vivre.  Leur rôle ne doit pas leur échapper et leurs moyens ne surtout pas être bradés.

Nous avons fait appel à l’institut Occurrence pour réaliser le terrain de l’enquête. Ainsi, ce sont 1024 français actifs non élus travaillant dans des entreprises du secteur privé de 50 salariés et plus qui ont répondu à notre questionnaire.

En quelques chiffres :

Plus des ¾ des répondants (83%) qui se sont exprimés restent convaincus de la nécessité de disposer de plusieurs instances représentatives du personnel, et notamment de mieux défendre l’intérêt des salariés.

68% des salariés ont un avis positif sur le rôle des représentants du personnel.

Plus d’1 salarié sur 2 (60%) est contre la possibilité pour l’entreprise d’utiliser le référendum à sa seule initiative.

Cette étude permet également de faire barrage à 3 grandes « idées reçues » qui collent à la peau des représentants du personnel :

 « Les salariés ne sont pas intéressés par leurs représentants du personnel »
FAUX !
Ils sont 61% à connaître leurs rôles et ils sont majoritairement convaincus de la nécessité de conserver plusieurs instances distinctes.

« Les salariés des PME/PMI ont une opinion moins positive des instances du personnel » FAUX ! Les salariés des entreprises de moins de 250 salariés ont une opinion favorable supérieure de 3 points par rapport à la moyenne.

« Etre représentant du personnel n’intéresse plus les salariés » FAUX !
Près d’un salarié sur 4 envisage la possibilité de devenir représentant du personnel.

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« Le secret des collectifs heureux » Pour une véritable QVT

L’étude se situe dans le débat actuel sur « le bonheur au travail » : est-ce possible ? Et à quelle condition ? Faut-il libérer l'entreprise?

Fin 2015, dans le cadre de sa réflexion sur les conditions d’une véritable qualité de vie au travail, Technologia a cherché à comprendre les ressorts des collectifs de travail que leurs membres qualifient de « heureux ». Il ne s’agissait pas de savoir si ces salariés se considéraient comme heureux au plan individuel, mais d’identifier s’ils estimaient appartenir ou non à un collectif de travail épanoui. Puis d’en comprendre les raisons à partir des relations établies entre les membres de ces collectifs.

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Près d’ 1/3 des salariés français disent appartenir à un collectif de travail heureux

Cette étude nous éclaire sur les facteurs à l’œuvre dans la qualité de vie au travail en identifiant deux populations très clivées : les « inconfortables » (exprimant un faible sentiment d’appartenance à un collectif de travail heureux) qui représentent 14% des salariés français et les « épanouis » (exprimant un fort sentiment d’appartenance à un collectif heureux) et qui représentent quant à eux, 28% des salariés.

Ces deux populations sont intéressantes car elles s’opposent presque totalement et permettent donc de mettre en lumière et de mieux comprendre les ressorts de l’épanouissement au travail ou au contraire de la dégradation de la qualité de vie au travail.

Technologia a posé un certain nombre de questions à un échantillon représentatif des salariés français que l’on a réparti en 10 catégories : l’environnement de travail  - la conjoncture dans laquelle évolue l’entreprise l’intensité du travail et l’exigence professionnelle la capacité à faire face à des situations émotionnellement difficiles - l’autonomie dans le travail - la qualité du système de management - la reconnaissance - les relations dans toutes leurs dimensions y compris sociales - l’adéquation entre son activité et ses propres valeurs - la vision de l’avenir.

Quelques premières pistes de réponse

La qualité des liens interpersonnels est un des reflets de la convivialité et d’une agréable ambiance au travail puisque 1 salarié sur 2 dits « inconfortables », ne se sent pas libre de rire au travail.

Se sentir appartenir à un collectif de travail heureux c’est d’abord éprouver des liens forts entre les membres de ce collectif. En se penchant sur un aspect peu mesuré comme le rire au travail, les salariés « épanouis » se sentent absolument tous libres de rire.

Les salariés qualifiés « d’inconfortables » connaissent plus souvent des situations de violences : 7 sur 10 en ont connu au moins une fois.

L’existence ou non de violence dans les rapports au travail est un autre élément qui renforce ou non l’appartenance à un collectif de travail heureux.  Globalement, les « épanouis » n’ont jamais été victimes de violences au cours des 12 derniers mois (cela n’est jamais arrivé pour 71% d’entre eux).

58 % des salariés « inconfortables ressentent de l’iniquité dans le traitement des divers salariés

La fréquence des relations avec le supérieur hiérarchique est un premier indicateur de la différence entre les « épanouis » et les « inconfortables » : ces derniers sont 7 fois plus nombreux à déclarer que la fréquence des relations n’est pas satisfaisante.

¾ des salariés dits « épanouis » se sentent créatifs et encouragés à expérimenter

En ce qui concerne nos résultats, les choses sont claires : les salariés « épanouis » ont davantage d’autonomie. L’entreprise les encourage à être créatifs et à expérimenter pour 3 sur 4 d’entre eux, contre à peine 2 sur 10 pour les « inconfortables, soit environ 4 fois moins souvent.

La charge de travail est excessive pour ¾ des salariés dits « inconfortables »

Deux autres facteurs font varier fortement le sentiment d’appartenance à un collectif estimé « heureux » : la charge de travail et la pression : environ 3 salariés sur 4 parmi les « inconfortables » déclarent avoir une charge de travail excessive et 4 sur 5 ressentent une forme de pression ; ils sont respectivement, 1 sur 2 et 3 sur 10 chez les « épanouis ».

Toutes ces dimensions et d’autres encore interagissent et définissent un équilibre ou un déséquilibre qui expliquent le sentiment plus ou moins fort d’appartenance à un collectif de travail heureux. Au sein de ces collectifs, les salariés pris individuellement s’épanouissent, résistent ou baissent les bras. Mais à aucun moment, le bonheur au travail, si l’on ose l’expression, n’apparaît comme le choix conscient d’un individu isolé. C’est au contraire le résultat d’une combinaison d’une dizaine de facteurs principaux qu’il est possible de faire évoluer volontairement. Cette action, en revanche, ne peut être que le fruit du dialogue social.

 

Contact presse : Denis Maillard  - 06 64 50 31 99 - dmaillard@intec-corporate.com
Julie Ratel - 06 34 19 24 42 - jratel@intec-corporate.com

Etude : Fraudes, malversations, lanceurs d'alerte... Comment réagissent les salariés français ?

Capturecouv.Médiator, Spanghero, UBS, HSBC, Luxleaks, NSA et plus récemment Volkswagen… Les affaires de corruption, de malversation ou de détournement touchant des entreprises se succèdent et les lanceurs d’alertes font régulièrement la une des médias. Derrière ces scandales ou la personnalité de ceux qui alertent l’opinion, ce sont avant tout des salariés et des collectifs de travail qui sont concernés, montrés du doigt ou emportés dans la tourmente. Avant d’être des faits divers, ces histoires sont d’abord affaire de travail : comment et pourquoi des salariés, des ingénieurs, des cadres ou des dirigeants d’entreprises sont-ils amenés un jour à enfreindre la loi ? A contrevenir à des règles de métier, à une éthique des affaires, à des règles d’hygiène ou de sécurité ? Est-ce fréquent ou habituel dans les entreprises françaises ? Cela se sait ou se voit-il ? Comment réagir ?...

Fort de plus de 25 ans d’expérience au service de la prévention des risques liés au travail, le cabinet Technologia a voulu connaître la réalité et l’ampleur des phénomènes de fraude ou de
malversation et comprendre, également, la manière dont les salariés y faisaient face.

Le cabinet a confronté les résultats d’une étude auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatives des salariés français au témoignage d’une dizaine de lanceurs d’alerte en entreprise rencontrés tout au long de l’année 2015 : de quoi témoignent les salariés ? A quoi sont-ils confrontés dans leur travail quotidien ? Ont-ils les moyens de lancer l’alerte ? Et concernant ceux qui l’ont fait, quelles en ont été les conséquences pour eux et pour l’entreprise ? Les résultats sont édifiants et c'est à lire dans l'étude publiée aujourd'hui : cliquez ici pour la télécharger !

MATINEE SPECIALE FRAUDES ET LANCEURS D'ALERTE A LA MAISON DE L'EUROPE MERCREDI  2 DECEMBRE, INSCRIVEZ-VOUS !

ON EN PARLE DANS LA PRESSE

Confronté à des fraudes dans votre entreprise ? Le débat sur Sud Radio, c'est ici !
Fraudes en entreprises, des témoignages édifiants sur France Inter, ici !
Le dossier complet dans La Croix, cliquez ici !
Dans la rubrique "On s'y emploie" sur France Info : c'est ici !

 

 

Changements et évolutions des métiers du journalisme

MarketingjournalisteCouvV2Comment mesurer les changements et les évolutions dans les métiers du journalisme ? En 2011, le cabinet Technologia, spécialiste de la prévention des risques liés au travail, publiait une étude en partenariat avec le syndicat national des journalistes (SNJ) : « Travail réel des journalistes, qualité de l’information et démocratie ». 1100 journalistes avaient répondu. En 2015, Technologia a voulu savoir ce qui avait changé dans les métiers du journalisme durant ces cinq années : numérique, polyvalence et multi-compétence, carences managériales, évolutions non concertées...

Aujourd’hui, dans le prolongement des constats d’alors, nous nous sommes penchés sur l’état de santé des journalistes et du journalisme. Bousculé par cette triple transformation, comment fonctionne ce métier ? Comment ceux qui l’exercent vivent-ils ces mutations, souvent brutales ? Les spécificités d’une profession, parfois décriée comme étant une caste, survivent-elles, constituent-elles pour ses acteurs une protection ou un handicap ? Aux yeux de ses acteurs, ce métier survivra-t-il à la généralisation de la communication en direct, à l’accélération phénoménale de la vitesse de circulation des informations et à la banalisation de celles-ci ?

Technologia est convaincu que la qualité de l'information dépend largement des conditions de travail, du cadre juridique, des modes de management et de la prévention des risques psycho sociaux, afin que les métiers du journalisme puissent s’exercer dans des conditions permettant, non seulement de préserver la qualité de l’information mais aussi de l’enrichir, de l’approfondir et de l’analyser.

Cette analyse repose sur un questionnaire auquel ont répondu, entre juin et juillet 2015, un nombre significatif de journalistes (voir le premier chapitre de l’étude) et constituant un échantillon représentatif de la profession, y compris ceux qui y rentrent (pigistes, journalistes pas encore titulaires de la carte professionnelle, pluriactifs etc.).

A cette étude quantitative, a été ajoutée une étude qualitative reposant sur des entretiens individuels et confidentiels (méthode des entretiens semi-directifs) avec des journalistes de différents secteurs et tranches d’âges. Un approfondissement que nous avons enfin complété par des entretiens avec quelques patrons de médias auxquels nous avons présenté les grandes tendances que révélaient les réponses au questionnaire.

Répartis en 13 chapitres, les résultats de l’enquête font ressortir cinq aspects révélateurs de la situation du journalisme et des journalistes en France aujourd’hui : le flou grandissant du cadre dans lequel ils travaillent, l’impact d’évolutions mal maîtrisées et souvent non concertées, l’épuisement des professionnels, la trop faible prise en compte des risques et de leur prévention, et enfin l’instabilité de la reconnaissance du travail tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leur entreprise.

Télécharger l'étude complète, c'est ici.
Télécharger l'étude quantitative, c'est ici.
Télécharger l'essentiel de l'étude en 4 pages, c'est ici.

Intégration en droit français des normes européennes sur l’égalité pro, la discrimination et le harcèlement

 

 

Corinne Audibert – Déléguée Syndicale CFDT
Marjolaine Paris
– Docteur en sociologie, sociologue du travail et des organisations

Ci dessous, une synthèse de l'étude que vous pouvez télécharger ici au complet.

Le droit européen, trop souvent méconnu, est un instrument mobilisable directement devant les juridictions françaises, qui s’impose à certaines conditions au droit national, et peut constituer un outil effectif pour apporter un certain nombre de réponses à des affaires qui ne trouvent pas de résolution en droit interne. En particulier, qu’apporte le droit européen au droit français en matière d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, de lutte contre le harcèlement et contre les discriminations basés sur le sexe ?
Au sujet de ces trois notions présentant à la fois des points d’articulation et des spécificités propres dans leur traitement par le droit français et européen, ce dossier analyse les principales normes européennes (principalement des Directives) en la matière, les objectifs recherchés à travers la production de ces dernières et leur intégration dans le système juridique français. Il propose une série d’outils utiles tant à la compréhension de la construction des notions de discrimination basée sur le sexe, de harcèlement et d’égalité professionnelle, qu’à l’action par rapport à des situations concrètes de discrimination / harcèlement et en faveur de l’égalité professionnelle :