La médiation en entreprise, un mode alternatif de résolution des conflits

La médiation en entreprise, un mode alternatif de résolution des conflits

Un moyen de prévention des risques psychosociaux (RPS)

Dans les divers champs du mal être au travail l’on retrouve toujours traces de conflits anciens mal ou non réglés, de rivalités ou de conflits personnels multiples, souvent issus de difficultés organisationnelles ou de restructurations.

La médiation n’a pas vocation à se substituer à toutes les autres mesures préconisées dans la prévention des RPS. Mais elle peut révéler toute son utilité dans le domaine de la prévention. Elle évite l’enlisement des conflits et préserve ainsi la santé et les intérêts des parties en causes.

Qui peut demander la médiation ?

D’abord les parties, c’est-à-dire l’une ou l’autre des personnes en conflit (art. 1528 du code de procédure civile). En pratique un DRH, le CHSCT, le PDG, ou un directeur d’établissement peuvent demander à un médiateur d’intervenir entre deux ou plusieurs salariés.

Le médiateur doit dans ces cas s’assurer que les personnes qui viennent en médiation, y viennent librement.

Enfin, elle peut être proposée par les magistrats dans le cadre de la médiation judiciaire.

Quelle place pour les CHSCT dans un processus de médiation ?

Si elles ne sont pas directement par la suite impliquées dans la médiation, les IRP doivent, dans la plupart des cas, être informées de la mise en place d’une médiation et de son aboutissement. En particulier, les CHSCT qui ont un rôle déterminant dans l’alerte et la prévention des risques psychosociaux devront être impliqués dans ce type d’intervention.

En amont sera organisée une réunion de présentation du processus qui va être mis en place.
En aval, et sur la base des informations que les parties auront choisies de diffuser, une réunion de restitution des résultats de la médiation aura lieu, non pour révéler le contenu des échanges entendus pendant la médiation mais afin de diffuser les grandes lignes de l’accord obtenu au sein de l’entreprise.

En cas d’échec de la médiation une information simple sur le non aboutissement aura lieu, sans pour autant divulguer les raisons du non aboutissement.

Les 10 atouts du processus de médiation avec le Groupe Technologia

  • Une mise en œuvre facile
  • Une possibilité d’échapper à une crise grave
  • Des coûts maîtrisés sans procédure judiciaire
  • Des collaborateurs acteurs de leur solution
  • Un médiateur accepté par chacun, neutre et impartial
  • Une procédure confidentielle (avant, pendant, après)
  • Des parties libres de participer ou d’interrompre la médiation
  • Un dialogue restauré
  • Une démonstration de la résilience de l’entreprise
  • Un management renforcé dans sa capacité d’écoute