MaViePro - Comment MaViePro vous facilite la vie ?

Faciliter la vie des salariés et de leurs représentants, renforcer les interactions entre eux et rééquilibrer le rapport de force avec les directions : quelques uns des objectifs principaux de MaViePro, 𝗹’𝗮𝗽𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲́𝗶𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹.
 
Retrouvez les témoignages de Jean-Luc Soutoul, titulaire CSE VitalAire France, membre de la C.N.S.S.C.T et délégué syndical SECI-Unsa, et de Julien Royer, secrétaire de la CSSCT et secrétaire du CSE d’Azureva.

Une application réalisée par le Groupe Technologia et le Groupe Up

[REPLAY] Webinaire - Expert-comptable + CSE : gestion de budget et d’expertises certifiées

Retrouvez le replay du webinaire de Jean-Hugues Roquel, consultant chargé de mission pour Technologia Expertise, portant sur le thème « Expert-comptable + CSE : la clef de la gestion de votre budget et d’expertises certifiées » et notamment le rôle social et économique du CSE dans l'entreprise après les Ordonnances Macron de 2017.

Au programme de ce webinaire en replay :

#Etude Technologia - France Info - Challenges - France 2 : Les élus du personnel face à la crise du Covid-19 !

Vers une nouvelle donne sociale ? Au service du dialogue social, les élus du personnel, conscients de la gravité économique et sociale de la crise, ont néanmoins d’importantes difficultés à remplir leur mandat.

Les fluctuations des pouvoirs publics dans la gestion de cette crise complexe ont fortement renforcé les doutes et les interrogations des élus du personnel. Une défiance, pour ne pas dire une large suspicion, s’est installée vis-à-vis des déclarations en matière de santé publique. La crainte de la contamination, la peur d’exposer ses proches n’ont pas trouvé suffisamment de réponses apaisantes et alimentent l’anxiété des élus qui sont souvent, en tant que salariés, demeurés en activité tout au long de la crise et qui même en chômage partiel ont poursuivi leur activité de représentation.

Étude réalisée en exclusivité avec Challenges - France Info - France 2 - auprès des élus et responsables syndicaux dans le public et privé qui a reçu plus de 2.500 réponses à un questionnaire en ligne et a été enrichie de 50 entretiens réalisés par téléphone et en visioconférence permet de tirer à chaud les premiers enseignements de cette crise et préparer ainsi au mieux l’avenir.

Pour lire l'étude au complet : https://technologia.fr/wp-content/uploads/bsk-pdf-manager/2020/05/14052020Rapport-Etude-vers-une-nouvelle-donne-sociale.pdf

Retrouvez les différents médias qui ont repris les chiffres clés de notre étude :

https://www.franceinter.fr/crise-du-covid-19-une-epreuve-pour-le-dialogue-social

https://www.france.tv/france-2/telematin/1453085-emission-du-jeudi-14-mai-2020.html (à partir de la 3:22:53)

https://www.challenges.fr/economie/social/deconfinement-les-elus-du-personnel-se-sentent-pris-en-otage-alerte-le-patron-de-technologia_709888

https://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/covid-19-des-derives-dans-le-recours-au-chomage-partiel-etude_2126066.html

https://www.lci.fr/emploi/c-est-de-l-hypocrisie-place-en-chomage-partiel-il-travaille-autant-qu-avant-abus-fraude-2153868.html

Matinée d'échange Conflictualité en entreprise : que peut la médiation?

A l’occasion d’un petit déjeuner organisé le jeudi 8 juin par Technologia, Jean-Claude Delgènes, son directeur général, Georges Potriquet, médiateur, Benoît Holleaux, conseiller à la cour d’Appel de Paris et Didier Tzwangue, médiateur interne des conflits au travail à la mairie de Paris ont animé un échange autour du thème « Conflictualité en entreprise : que peut la médiation ? ».

Aujourd’hui, dans un contexte de tension quasi-permanente lié à la monté du numérique, aux contraintes économiques et aux différentes évolutions du monde du travail, la conflictualité au sein des entreprises est en croissance. Or, comme le constate Jean-Claude Delgènes, les risques psychosociaux en entreprise sont très souvent liés aux conflits, notamment lorsqu’ils concernent les relations hiérarchiques. Ainsi l’apaisement des environnements de travail est-il essentiel pour l’épanouissement des individus. Technologia cherche donc à promouvoir la question de la médiation, afin de faciliter une prise de conscience des avantages que présente cette voix alternative de résolution des conflits. Il existe trois types de médiation : la médiation externe, la médiation interne et la médiation judiciaire.

Georges Potriquet, qui vient de publier La Médiation au travail aux éditions Médias & Médiations, définit la médiation comme un processus dont le but est de rétablir un dialogue entre les parties d’un conflit et ensuite de les conduire à co-construire une ou des solutions, par opposition à une solution imposée. Dans ce but, il distingue 4 règles primordiales en médiation. La première règle est de « parler, mais surtout écouter », il faut ensuite que le médiateur garantisse sa neutralité et instaure une égalité entre les parties du conflit car la parole de chacun doit être d’une valeur égale. La liberté de participer ou de ne pas participer est également un des piliers de la médiation. Enfin, la quatrième règle concerne la confidentialité qui, bien comprise, permet de libérer la parole. La médiation n’est donc en aucun cas un débat public.

Georges Potriquet présente dans son livre l’exemple de la médiation interne des conflits au travail au sein des services de la ville de Paris, développée à partir de 2011 par Didier Tzwangue qui était alors chef de la Mission organisation et temps de travail. Ce système de médiation interne respecte les grands principes de la médiation externe comme la confidentialité, la neutralité et la liberté. Cependant, en plus des médiateurs qualifiés, la ville de Paris a mis en place un réseau de « médiateurs facilitateurs » dans ses différents services. Ceux-ci, en plus de leur poste, représentent un premier niveau d’écoute et ont pour rôle d’orienter les individus en cas de conflits. Ainsi, depuis 2015, Didier Tzwangue remarque une professionnalisation de la médiation interne dans la ville de Paris.

Le troisième type de médiation, présenté par Benoît Holleaux, est la médiation judiciaire, inscrite dans la loi à partir du 8 février 1995. Benoît Holleaux constate un renversement complet dans les mentalités et un renouveau de l’office du juge. En effet, la médiation, qui était auparavant la voix alternative de résolution d’un conflit, devient le premier mode opératoire. A l’inverse, le recours judiciaire devient la voix alternative en cas d’échec de la médiation. Il y a donc un réel changement de paradigme ; le juge n’est plus simplement celui qui impose une décision, mais il apparaît de plus en plus comme un « pacificateur ». Alors qu’en France, aujourd’hui, moins de 10% des cas présentés devant le conseil des prud’hommes n’aboutissent à la conciliation prévue dans la procédure, on constate entre 70 et 80% de réussite pour la médiation judiciaire. La médiation présente plusieurs avantages que Benoît Holleaux tient à souligner : elle facilite le processus judiciaire à travers un accompagnement personnalisé, elle permet de réduire les coûts financiers, de rester acteur de la solution en devenir, de garantir la confidentialité, elle contribue à la restauration d’un dialogue apaisé et elle permet de légitimer les émotions et attentes de chaque partie.

La médiation est ainsi une véritable opportunité, et bien qu’elle n’ait pas pour but de supprimer les conflits, elle demeure un outil d’apaisement des relations interpersonnelles. En France, Jean-Claude Delgènes remarque cependant un retard quant à l’utilisation de ces méthodes alternatives de résolution des conflits.

Pour télécharger notre plaquette sur la médiation en entreprise, cliquez ici

Nouvelle formation : que peuvent faire les élus face à l’affirmation identitaire et religieuse ?

C’est une évidence de constater que la religion a fait irruption dans les entreprises et les services publics. Celle-ci, rendue visible par des « faits religieux », prend la forme de revendications individuelles et collectives y compris identitaires.

Face à cela  les managers, les représentants du personnel, les DRH sont souvent démunis malgré des éléments juridiques, des chartes, des recommandations et maintenant l’inscription au règlement intérieur.

Technologia propose une formation adaptée à tous les publics. Il s’agit d’une part de sensibiliser les différents acteurs de l’entreprise (direction, direction des ressources humaines, encadrement, représentants du personnel) sur le fait religieux en entreprise afin de leur permettre d’acquérir des repères et connaissances précises sur l’expression religieuse en entreprise et d’autre part de leur donner des outils pour détecter, prévenir des situations susceptibles de se présenter à eux et enfin de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la cohésion des collectifs de travail.

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Un contexte sociétal particulier

Les réalités religieuses nécessitent toutefois d’être appréciées et analysées au regard des cultures et valeurs présentes dans chaque entreprise. Les revendications sur la pratique religieuse en entreprise sont souvent portées par des salariés de manière individuelle mais rencontrent parfois, suivant l’activité des entreprises, une communauté de travailleurs qui va revendiquer à son tour des aménagements.

Rendues plus visibles par un collectif, ces revendications sont alors la traduction assumée du fait religieux. Elles débouchent parfois, par une radicalisation religieuse dans les rapports de travail quelles que soient les réponses de l’entreprise.

Ce processus, entamé dans la sphère privée ou intime vient s’opposer aux valeurs de l’entreprise, à son organisation et vient rompre le consensus d’une conviction et d’une pratique religieuse laissées aux portes de l’entreprise.

Le contexte politique et sécuritaire

Les risques de conflits sociaux prenant ainsi une dimension identitaire communautariste forte et discriminante peuvent émerger et  les dispositifs mis en place dans les entreprises (charte, règlement intérieur…) ne répondent pas efficacement à cette double injonction sociétale et politique.

Par ailleurs entre le contrôle et  des mesures drastiques en terme de sécurité instaurées dans les entreprises  et la radicalisation ou la matérialisation du fait religieux de l’autre, la recherche d’un consensus complexe, d’un compromis permettra sans doute  d’éviter une  situation de crise.

Le management se trouve ainsi à gérer des situations complexes. Leur méconnaissance du fait religieux peut entrainer leur désengagement et se traduire par une incapacité à identifier des situations devant nécessiter une mise en œuvre d’actions, voir les déstabiliser dans leur fonction d’encadrement et les mettre eux-mêmes en danger.

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