Un débat SNJ & Groupe Technologia, pour préparer les Etats Généraux de l'information, avoir en tête les points préoccupants des conditions de travail des journalistes et les données fiables du 4eme Baromètre sur le sujet.
Ce qu'il a interrogé :
Les jeunes journalistes : des écoles qui limitent la diversité sociologique et une moindre richesse des profils. L'alternance comme tremplin a l'accompagnement de vocations ?
Les pigistes : un problème de statut (auto-entrepreneur) + de rémunération des contrats au-delà de l'auto censure qui comme pour les journalistes traduit une crainte du lendemain. Quelle information voulons nous ?
L'IA : un gain de productivité potentiel mais sous réserve qu'il ne soit pas le prétexte a une réduction d'effectif - cf. L'actualité avec Kantar - mais une allocation de temps aux journalistes pour une information fiable, recoupée et certifiée. Exit les fake news et le fast checking vrai problèmes des médias d'informations continues ?
L'obligation de remédier au déficit de crédibilité des médias par le public qui imagine que toute la profession est inféodée. Une conférence de rédaction est le lieu du choix des sujets. A l'heure du tout numérique, du TT, quelle organisation demain pour une meilleure autonomie des journalistes, sans pression ?
Une hiérarchie rédactionnelle qui n'impose pas toujours le rédacteur en chef peut redevenir journaliste et inversement, d'où une forme de respect nécessaire au sein des rédactions. Quid de renforcer un management RH pas suffisamment présent ?
Le fond de dotation à l'exemple de Mediapart, du groupe le monde avec une gouvernance démocratique, qui implique notamment les journalistes mais aussi les salaries. Une garantie d'indépendance en parallèle du droit de veto de la rédaction et de celui d'agrément par les journalistes de l'actionnaire ?
La révision des aides publiques, qui doivent être conditionnées et soumises a une commission sur le modèle du CNC. Faut-il légiférer pour obtenir plus de transparence de l'attribution et de l'usage qui en est fait ?
Les médias ne sont pas de simples entreprises. Ils sont les gardiens du droit a une information libre, indépendante et a laquelle on peut se fier et, par extension, les gardiens de notre démocratie.
